Melody of Nature

Date d'inscription : 13/03/2010 Messages : 1947 Localisation : Doublonville

Sam 12 Fév 2011 - 23:45

Melody Of Nature

Les premiers rayons du soleil pénétrèrent la chambre avec douceur, illuminant de part et d'autre la pièce et le visage de la dresseuse encore endormie. Sous les caresses matinales de l'astre, son teint devint pastel, couleur de sable, lumineux, semblable à une étoile. Sa longue crinière d'ébène contrastait aisément et éveillait la beauté de cette peinture angélique. Entre temps, la buée sur les fenêtres avait disparu, synonyme de l'élévation soudaine de la chaleur. Une légère brise se faufila à travers la chambre, réveillant de multiples parfums aux délicats et savoureux arômes fruités. Quelques baies et également quelques fraises et framboises se trouvaient dans un panier d'osier, fraichement cueillis la veille par la jeune femme qui habitait cette vaste propriété. La fenêtre s'ouvrit alors en grand, dévoilant un jardin qui s'étendait à perte de vue. Des arbres à fruits par centaine, des plantes de toutes les couleurs, de petites étendues d'eau, une rivière, cet endroit respirait la sérénité et la pureté. Les êtres végétaux et les pokemon semblaient vivre en parfaite harmonie, et Haya semblait être la protectrice de ce lieu qu'on pourrait qualifier de sacré.

Haya s'étira de tout son être, libérant au passage un long bâillement et ouvrit les yeux. A présent réveillée et reposée, il était temps de bien démarrer la journée. Elle prépara soigneusement un copieux petit déjeuner, composé d'un jus de fruits bien frais, de viennoiseries et de kiwi. Haya adorait les Kiwi, c'était d'ailleurs son fruit préféré. Après avoir mangé, elle enfila son habituelle tenue décontractée: un jean, un tee shirt et des sandales. La jeune femme prit les pokeball qui se trouvaient sur la commode du salon et courut jusqu'au jardin.

L'atmosphère était toute autre dans ce lieu presque enchanté, loin de la ville et du vacarme habituel que devait supporter les amoureux de la campagne et de la nature. Tous nos sens étaient en effervescence. Les sons apparaissaient doux et mélodieux, océaniques. [UC]

Quelle joie intense de revoir tous ces pokemon qui étaient devenus ses amis. Chaque jour, elle venait les voir et passait du temps à leurs côtés, que ce soit pour parler, pour s'amuser ou tout simplement pour être ensemble. Sa présence à elle seule suffisait à les rendre heureux et en meilleure santé. La plupart de ces pokemon avaient été soit lachement abandonnés, soit blessés ou encore ils s'étaient perdus, et beaucoup restaient affectés. Oublier le passé s'avérait être un obstacle bien plus difficile qu'ils n'auraient pu imaginer.

Date d'inscription : 13/03/2010 Messages : 1947 Localisation : Doublonville

Dim 27 Fév 2011 - 11:38

Les Larmes Des Pokemon

Elle marchait pas à pas, appréciant la douce fraicheur de la brise qui soufflait, et s’arrêta devant un arbre dont les racines s’étendaient sur une vingtaine de mètres. Ses branches étaient épaisses et puissantes; on pouvait même apercevoir les premiers fruits de la saison sur l’une d’elles. Dans ce lieu, cet arbre semblait être apparenté à une divinité, la plupart des pokemon venaient s’y cacher et s’y reposer, lui donnant le statut de protecteur. Haya caressa l’écorce de l’arbre en signe de salut et poursuivit son chemin, au cœur de la végétation. Marcher au cœur de cet univers lui redonnait force et vie, comme si elle ne faisait qu’un avec les êtres végétaux, tel le phœnix renaissant de ses cendres. Ses yeux brillaient tellement, qu’ils faisaient de l’ombre aux étoiles. Chaque jour, elle venait se recueillir dans ce parc, chaque jour elle venait s’occuper de ses petits protégés, mais chaque jour semblait différent, comme si elle le redécouvrait pour la première fois.

Un lieu enclin à une éternelle prospérité, voilà ce à quoi Haya Naoe aspirait. Elle avait hérité de ses parents cette propriété quelques années auparavant. Ses parents vivaient toujours mais passaient la plupart de leur temps sur les routes, à voyager, en quête de découvertes incroyables et de rencontres inoubliables. Elle devait donc s’occuper de l’entretien de la maison et celui du parc où vivaient des centaines de pokemon. La jeune femme aurait aimé elle aussi voyager et visiter Kanto mais son emploi du temps apparaissait déjà bien rempli. Haya s’était donc fait à l’idée qu’aller à Kanto ne serait pas pour tout de suite, voire dans quelques années. Tous les mois, ses parents lui envoyaient une lettre afin de donner de leurs nouvelles et raconter leur voyage. C’était très dur de lire sans pouvoir profiter réellement de ce qu’ils avaient vécu, mais une fois encore, elle prit sur elle et fit un large sourire.

Haya venait de parcourir trois kilomètres, quand elle fut interrompue par des cris, du moins cela semblait être des pleurs. Regardant de tous les côtés, tel un Heledelle chassant sa proie, la dresseuse tentait de trouver d’où provenaient ces cris. Elle fila à toute vitesse vers l’est, espérant que rien de grave ne s’était produit. Au loin, elle aperçut une dizaine de pokemon de type eau et plante formant un cercle, et qui regardaient en son centre. Haya accéléra et quelques secondes plus tard, elle arriva à leur hauteur, légèrement essoufflée. Elle fit signe à un jeune Nenupiot de s’écarter et entra dans le cercle. Un papilusion se trouvait sur le sol, une aile cassée et dans un sale état. Il semblait s’être évanoui, surement du à l’épuisement et ce qu’il venait sans doute de traverser. Encore plus étranges encore, les marques qui recouvraient son corps et ses ailes, semblables à celles qu’on pouvait observer sur les pokemon de l’archipel Orange. Ce pokemon venait bel et bien de l’Archipel Orange, mais s’était-il retrouvé ici par hasard, ou appartenait-il à un dresseur ? Le seul moyen de le savoir c’était d’essayer de le capturer. Haya prit l’une des pokeball vide attachée à sa ceinture et avec grâce, la lança sur le Papilusion. Mais rien. La pokeball tomba sur le sol, encore ouverte. Elle fronça les sourcils, apparemment contrariée de cette découverte. L’idée qu’un dresseur pouvait abandonner ses pokemon lui était insupportable. Encore le faire dans une pension ou dans un centre pokemon, mais le laisser à son triste sort, c’était lâche et irresponsable. Avec le plus grand soin, Haya prit le pokemon blessé et l’enveloppa délicatement dans son écharpe. Dresseuse mais aussi éleveuse, elle connaissait les différents remèdes et pouvait soigner toutes sortes de blessures. En attendant d’enquêter sur l’arrivée de ce mystérieux papilusion, Haya rentra chez elle sous les tristes regards de ses petits protégés.