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 Maison d'Hannah Ayoko

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Haya Naoe
Haya Naoe
• Championne de l'Arène de Doublonville - Johto
Date d'inscription : 13/03/2010
Messages : 1947

Localisation : Doublonville

Jeu 18 Mar 2010 - 12:28


    Cimetronnelle est une ville écologique, les habitants sont respectueux de la nature et de l’environnement. Par conséquent, ils ont crée tout un réseau écologique pour leurs maisons, celle que possède Hannah, fait partie de l’une d’elles. Le toit est formé de plusieurs couches de bois et de végétations en tout genre faisant office d’habillage naturel. L’intérieur est constitué essentiellement de bois, que ce soit au niveau du sol ou des murs. La cuisine, la chambre, la salle d’eau et le salon sont concentrés sur une seule et même surface, Hannah vivant seule, nul besoin de posséder une grande maison. Le salon est composé d’une cheminée, d’un canapé recouvert de draps marrons, bleus et verts et les coussins qui vont avec, une bibliothèque et trois meubles de décoration. Une photo d’elle et ses parents est posée sur l’une des étagères de la bibliothèque, et c’est d’ailleurs la seule photo de la pièce. Hannah adore les coussins, leur nombre approche la soixantaine, encore heureux qu’elle ne les garde pas chez elle, il n’y aurait pas la place. Des tapis de toutes les couleurs ornent le sol et des peintures représentant des paysages se trouvent sur les murs.
    C’est une maison petite mais chaleureuse, Hannah sait qu’en rentrant chez elle, même si elle est seule, elle pourra retrouver une certaine sérénité, et parfois un peu de nostalgie.

Haya Naoe
Haya Naoe
• Championne de l'Arène de Doublonville - Johto
Date d'inscription : 13/03/2010
Messages : 1947

Localisation : Doublonville

Dim 21 Mar 2010 - 13:30


    Les premiers rayons du soleil frappèrent violemment les fenêtres de la pièce et vinrent s’échouer sur mon visage encore endormi. Je gardais les paupières fermées, l’envie de rester au chaud sous les couvertures m’apparaissait bien plus alléchante que devoir me lever. Mais une petite voix s’éleva me rappelant combien j’attendais cette journée depuis des années. Comment avais-je pu oublier ? Ou était ce simplement le fruit d’une angoisse, d’une appréhension ? Gobou devait dormir sur le toit, il semblait apprécier la fraicheur de la nuit. J’ouvris lentement les yeux, aveuglée par la lumière de l’astre solaire qui illuminait la totalité de la pièce ainsi que les tableaux qui se trouvaient aux murs. Celui qui représentait une immense vallée recouverte de fleurs multicolores m’intrigua soudainement. Il donnait l’impression de vouloir laisser entrer la lumière, donnant cet effet de profondeur, comme s’il s’attendait à ce quelqu’un ou quelque chose le traverse. La fatigue étant bien présente, mon imagination me jouait surement des tours. Je filai à toute vitesse en direction de la salle de bain et pris une douche, histoire de me changer les idées. A présent réveillée et fraichement lavée, j’enfilai les vêtements que j’eusse soigneusement préparée la veille au soir. Il me restait dix minutes, j’allais devoir accélérer le mouvement. La maison était rangée, mon sac était fermé, contenant tout ce dont j’avais besoin, et j’étais enfin prête, il était temps de partir. Gobou finit par apparaître, les yeux malicieux et joueurs, lui aussi prêt à partir. Il sauta sur le lit et vint délicatement se poser sur mon épaule, frottant son visage contre ma joue.

    J’allais franchir la porte quand une fenêtre se brisa sous l’impact. Gobou sauta à terre, observant de tous les côtés. Un roucool se trouvait là, étalé sur le sol, une aile cassée et les pattes abîmées. Regardant furtivement dans le ciel, deux Piafabec observaient la scène et semblaient être les auteurs de ce qui venait de se passer. Roucool se releva tant bien que mal, le regard froid et noir, il ne voulait pas abandonner. Humilié par les deux autre Pokemon, sa fierté passait avant sa santé, et je ne pouvais me résoudre à les regarder faire. Gobou échangea un regard avec moi, attendant impatiemment le signal, celui qui lui permettrait d’agir. Roucool s’envola à nouveau et fonça en direction des deux Piafabec, l’un plongea en piquet tandis que l’autre attirait l’attention dans le but de lui tendre un piège et lui donner le coup fatal.

    _ Roucool derrière toi !

    Il évita de justesse l’attaque du deuxième mais commença à perdre de l’altitude, il volait en dépit de son aile cassée et risquait à tout moment de chuter. Je fis signe à Gobou d’agir et de provoquer le combat.

    _ Gobou attaque pistolet à eau ! Il savait exactement quoi faire et attaqua le premier Piafabec qui, à première vue, était le plus faible des deux. Il se prit de plein fouet l’attaque eau sous les regards de son compagnon. Ce dernier fonça en direction de mon pokemon prêt à lui infliger son attaque picpic. *Gobou ne bouge pas, attends le bon moment pour esquiver*.

    _ Maintenant ! Gobou prit une légère impulsion au niveau du sol, esquivant ainsi l’attaque de son adversaire et profita du champ libre pour donner le coup critique avec une attaque pistolet à O sur le tout premier Piafabec. Il chuta de plusieurs mètres et tomba dans les arbres. Comme prévu, son ami le rejoignit, abandonnant l’idée de remporter le combat contre Roucool. Gobou le rattrapa alors à quelques centimètres du sol et vins me l’apporter. Je le pris dans les bras, l’enveloppant d’un pull qui se trouvait dans mon sac et ferma la porte. *Tant pis pour la fenêtre, un ami viendra me la réparer.* Il n’y avait plus de temps à perdre, il avait déjà perdu connaissance et risquait de mourir d’une minute à l’autre. Je sautai sur ma bicyclette et rejoignis en quelques secondes le centre Pokemon de Cimetronelle. Gobou toujours sur mon épaule semblait à la fois curieux mais tout aussi inquiet que moi. L’infirmière s’empressa de venir prendre le Pokemon sans poser de question et se rendit dans la salle de soins intensifs. Le temps passait, pas l’ombre de l’infirmière et de ses protégés, la salle d’attente était vide, il régnait un affreux silence qui ne m’inspirait guère confiance. Gobou tentait de me réconforter, me rassurant que Roucool allait très vite s’en remettre. Deux heures plus tard, les portes s’ouvrirent enfin laissant apparaître l’infirmière, un sourire illuminant son visage.

    _ Il se repose, son aile est soignée, il lui faudra simplement attendre quelques jours avant qu’il puisse voler à nouveau. Ses pattes sont blessées mais les blessures se résorberont d’ici trois jours.

    _ Merci infirmière Lawelle.

    _ De rien Hannah. Mais dis moi, c’est ton pokemon ou bien .. ? Que lui est-il arrivé, il était grièvement blessé!

    _ J’allais quitté Cimetronelle, je venais à peine de sortir de chez moi. Deux Piafabec l’ont attaqué, ils se sont réellement acharnés. Mais non il n’est pas à moi ..

    _ J’en informerai le professeur, des situations similaires ont été observées dans d’autres régions, surtout dans les villes du Kanto. Les Piafabec ont toujours été de nature agressive, mais c’est devenu de pire en pire.

    _ Que se passe t-il ? Se pourrait-il qu’il y ait un conflit entre Pokemon ?

    _ Il y a toujours des rivalités ou des jalousies entre certains Pokemon sauvages et surtout entre les Pokemon sauvages et ceux des dresseurs mais là ca dépasse tout ce que les chercheurs ont pu imaginer. Ils travaillent toujours sur la question et observent leurs comportements, on espère que la situation va très vite s’améliorer.

    _ Oui .. Je l’espère aussi .. Je pourrais le voir quand ?


    _ S’il ne t’appartient pas, je m’en occuperai le temps qu’il se remette et je lui redonnerai sa liberté.

    _ Je peux le voir ?


    _ Oui viens, suis moi.

    Roucool se trouvait allongé sur un lit pour Pokemon, sous un drap blanc et léger. L’infirmière me salua et referma la porte derrière elle. Gobou s’approcha et le rejoignit. Ils commencèrent à discuter, Roucool semblait déjà aller mieux.

    _ Désolée de m’être mêlée de ton combat Roucool mais je ne pouvais pas rester là sans rien faire et les laisser te traiter ainsi.

    Ses deux yeux s’illuminèrent, il me regardait avec une telle intensité qu’il m’était impossible de rester indifférente et insensible. Roucool reprit la conversation avec mon Pokemon et Gobou sauta sur l’une de mes Pokeball attachée à ma ceinture. Il me regarda et tenta de m’expliquer ce que l’autre Pokemon venait de lui dire. Les battements de mon cœur s’accélèrent alors, avais-je bien entendu?
    La Pokeball tomba sur le lit à côté de Roucool, ce dernier la regardant à nouveau avec une telle intensité.

    _ Goooo Bou ! Bou bou bou !

    Roucool se redressa et déposa le haut de son crâne sur la pokeball. Une lumière puissante jaillit de cette dernière et Roucool disparut. Ce n’était pas un rêve, j’avais capturé mon premier Pokemon. Certes, peut être pas de la manière dont j’avais espéré, mais cette rencontre resterait éternellement en mon cœur.


Suite: Direction Lavandia
Mikie Koyama
Mikie Koyama
Etonnante et impressionnante - Championne de l'Arène Mirage
Date d'inscription : 27/07/2010
Messages : 19

Localisation : Île Mirage

Jeu 2 Sep 2010 - 9:20


« Chamallow, on arrive bientôt. J’aperçois enfin les cabanes. Tu peux descendre maintenant. »

Voler à dos de Dracolosse… Mikie ne s’en lassait pas ! À vrai dire, elle passait beaucoup de son temps à voyager de cette manière. Etant donné qu’elle était championne, on aurait pu dire qu’elle se tournait les pouces. Et c’est bien là, la première erreur. Elle avait un niveau trop élevé pour être l’une des championnes des 4 régions. C’est pour ça qu’elle avait choisi l’île Mirage, un endroit reculé, peu souvent visité et accessible par des dresseurs potentiellement capables de mettre K.O un de ses pokemons. Conclusion, elle se baladait dans des endroits qui lui plaisait. Mais, elle devait augmenter son niveau ; montrer ses performances au monde entier. Pour cela : vaincre les différents champions pas encore battus.

C’est ce qu’elle allait faire, dans peu de temps. Elle s’était levée le matin, après avoir fait le tour du cadran et s’était préparée pour partir en début d’après-midi. Pour aller à Hoenn, elle avait du temps. Et pour aller jusqu’à Cimetronelle, encore plus ! Heureusement, elle possédait l’un des moyens de transports les plus rapides.

Chamallow ; je suis sûre que vous avez rigolé en lisant ça. N’est-ce pas ? En fait, la demoiselle cherchait avant tout un surnom concernant la nourriture. Car comme elle, le colosse mangeait beaucoup. Mais, le mot chamallow qualifiait parfaitement le pokemon. D’une part à cause de sa gentillesse et de sa tendresse envers sa dresseuse, mais aussi parce que son ventre était pareil que le dit-surnom. Et puis, Chamallow était Chamallow. C’était son dracolosse, son pokemon ! Son chouchou, son pokemon, son ami, son… « chamallow » !

Trêve de bavardage ! Les cabanes dans les arbres se rapprochaient. Amèrement. Cimetronelle avait été sa seconde maison, mais cela lui rappelait beaucoup de souvenirs. Trop de souvenirs. Peut-être aurait-elle la chance de recroiser celle qu’elle appelait son mentor. Mais il y avait peu de chance car, tout comme elle, Hannah était une championne et une dresseuse hors-norme. Mikie savait qu’elle aimait bien retourner chez elle et, avec la chance qu’elle avait, son ainée repasserait par-là.

Dracolosse émit un long rugissement avant de descendre lentement sur la terre ferme. Il s’était posé à l’entrée de la ville, côté Ouest. Là où toutes les boutiques se trouvaient. Elle l’embrassa sur la tête avant de descendre et le rangea dans sa pokéball par la suite. Elle prit le temps de regarder les alentours. Rien n’avait changé. Hormis quelques passants qu’elle ne connaissait pas. Elle se dirigea alors vers la maison qu’elle était venue voir. Son logement, aussi. En colocation avec Hannah.

Cela avait été décidé assez rapidement. Quand Mikie avait eu en poche tous les badges de Johto, elle s’était rendu à Hoenn. Plus particulièrement à Nenucrique, grande ville portuaire. Puis après une discussion passionnante, les deux amies ( si on pouvait le dire ainsi ) étaient rendues au sujet de maison. Notre championne avait proposé à son mentor si elle pouvait habiter chez elle. Si soudainement, qu’Hannah en avait rit. Elle avait continué de rire lorsque la plus jeune des deux avait donné des arguments inutiles comme participer aux tâches ménagères, courses et tout le tralala qui fait en sorte qu’une colocation se passe bien. Bref ; à présent, elles vivaient toutes les deux ensembles. Ou, plutôt, partageaient la même demeure.

En y repensant, Mikie exprima un léger sourire. Elle grimpa à l’une des échelles. Arrivée sur la plate-forme, elle se dirigea vers la maison d’Hannah et traversa un pont suspendu en bois. *tss… qui a eu cette idée* Elle n’aimait pas ça. Ce n’était pas vraiment le vertige, puisqu’elle volait haut, très haut avec son Dracolosse. Mais elle ne se sentait pas en sécurité. Aucunes rambardes, aucuns moyens de se rattraper si on tombe… Puis, tomber des les arbres ! Elle avança rapidement et atteignit l’endroit qu’elle voulait en moins de deux minutes. Charmante demeure… Mouais ! Elle ressemblait à toutes les autres, mais bon. Elle ne pouvait pas se résoudre à chercher un autre endroit. Quoique, sur l’île Mirage, elle avait le choix.

Un petit panneau indiquait que la propriété appartenait à Mlle Ayoko. Elle ne s’était pas trompée ; ça allait. Elle y entra. Personne. On entendait même le vent traversé la pièce, si le noctali ne s’était pas trouvé là. Il était sorti de sa pokéball et courait dans tous les sens. Ce n’était pas seulement pour elle qu’elle était venue, mais pour ses pokemons. Ils pouvaient changer d’air comme ça. Mais… le pokemon ténèbres était très « malpoli ». Terme qu’avait employé un professeur de pokemon en voyant la créature.

« Tenebrae, arrête ça immédiatement. »

Personne n’arrivait à le contrôler. Personne à part Mikie. En fait, il n’écoutait qu’elle. Sûrement parce qu’ils se ressemblaient trop psychologiquement. Mais, la jeune championne l’aime trop pour le réprimander. Lui qui l’avait maintes et maintes fois amuser. Noctali se retourna, et se calma. Puis, il saute rapidement sur sa dresseuse, cherchant câlins et caresses. Elle rigola doucement puis alla s’asseoir sur un coussin, par terre. Elle posa la bête noire sur ses genoux et lui gratouille le ventre, comme il l’aimait si bien. Tenebrae poussa des petits cris de joie.

Mikie était trop fatiguée pour faire quoi que ce soit. Elle décida donc de rester là. S’allongeant parmi les confortables et nombreux coussins, elle regarda le ciel à travers la fenêtre. Aucun bruit, hormis les ronronnements perturbants du noctali. Le calme ; qu’est-ce qu’elle aimait ça ! Elle ferma les yeux et se remémora son parcours jusqu’à maintenant… Elle commençait à somnoler. Pas pour longtemps ! Tenebrae sauta sur le ventre de sa maîtresse et grogna. Je ne vous explique la peur bleue de la dresseuse. Elle s'énerva et cria sur la boule noire qui partit se cacher dans un coin de la maison. Un coin ? Mais il n'y a pas de coin dans des maisons ronde ! Non, en fait, il était sortit de la cabane en trottinant.

« Reviens ici, crétin ! Si je t'attrape... »


PAN ! Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Le noctali se trouvait là, aux pieds de quelqu'un. En courant, Mikie tomba par terre et poussa une injure. Elle marcha à quatre pattes jusqu'à la créature et la prit dans ses bras, tout en lui lançant un regard mauvais. La dresseuse se releva, tout en enlevant brièvement le saleté sur son short. Elle marmonna quelques excuses en relevant la tête vers la personne. Elle n'était pas souvent polie, mais le coup du noctali... Gros blanc~

Hannah se tenait devant elle, rigolant à plein dent (pour la rime Cool)


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N.B : si jamais t'as besoin de la couleur des paroles : "lightsalmon"


Haya Naoe
Haya Naoe
• Championne de l'Arène de Doublonville - Johto
Date d'inscription : 13/03/2010
Messages : 1947

Localisation : Doublonville

Lun 20 Sep 2010 - 23:59






Existence


    La fatigue était bel et bien présente, mais je n'arrivais pas à me laisser aller, le sommeil ne venait pas.

    En cette triste nuit, les larmes du ciel rencontrèrent mes joues, et goutèrent aux douceurs de mes larmoyantes prunelles. La tempête céleste et celle de mon cœur s’abattaient violemment, noyant tout ce qui se trouvait sur leur passage, les réceptacles de la nature, et mon âme. Je frissonnais sous leurs frénétiques caresses, angoissant à l’arrivée de leur prochaine attaque. Sens rongés, esprit torturé, âme empoisonnée, j’étais perdue, abandonnée dans un monde où seule l’obscurité régnait. Elles perlaient langoureusement le long de mon corps, au fil de mon être, transperçant ma peau, infectant mon sang, noyant l’oxygène à sa source: symbole d’une tristesse puissante et profonde, encrée dans les limbes de la vie.

    En cours /// Avancée: 60% / Désolée Mikie ! J'essaye de finir ce soir ! < <
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